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richesses matérielles et sa puissance spirituelle, s'est très vite attiré la jalousie et l'envie du roi de France Philippe IV Le Bel, soucieux de remplir les caisses royales désespérément vides. D'autant que loin de craindre les foudres papales, le monarque français n'hésita jamais à s'opposer à l'église, raison d'Etat oblige : L'anéantissement de l'Ordre était inéluctable.
éritable Etat dans l'Etat, l'Ordre des chevaliers du Temple, par ses
Nul pays au monde n'a autant précipité l'Ordre du Temple à sa perte que le royaume de France.
A contrario, dès la suppression officielle de l'Ordre, certains monarques avisés n'hésitèrent pas à accueillir les moines rescapés, afin de les intégrer dans d'autres congrégations religieuses, voire même afin de créer un nouvel Ordre monastique reconnu par l'Eglise et leur étant personnellement destiné.Ce pontife français, entièrement sous l'influence de Philippe IV Le Bel, fut notamment le premier pape à résider en Avignon.
epuis 1305 se tenait à la tête de l'église Clément V, né Bertrand de Got.
Depuis 1298, Jacques de Molay (1243/1314) était le grand Maître de l'Ordre du Temple. Ardent défenseur de son institution, il refusa notamment à Boniface VIII la fusion de l'Ordre du Temple avec celui des Hospitaliers.
Le vendredi 13 octobre 1307, tous les Templiers furent arrêtés sans réellement offrir de résistance car forts de leur innocence. Au cours des années qui suivirent, nombre de templiers, revenus sur leurs aveux arrachés par la torture, furent condamnés par des conciles provinciaux comme relaps et brûlés vifs. En 1310 : 54 Templiers sont brûlés à Paris.
de Vienne. Mais elle ne sera définitive que par la bulle Vox Clamantis du 03 avril 1312. Lors de ce concile furent également prononcées la réforme des ordres mendiants et la condamnation des spirituels Franciscains.
n 1311, la suppression de l'Ordre fut acquise temporairement au concile
Le 02 mai 1312, Clément V, par la bulle Ad providam Christi Vicarii, attribua l'ensemble des biens du Temple à l'Ordre des Hospitaliers. Il est néanmoins important de constater, que Philippe IV Le Bel n'accepta cette décision qu'après s'être grassement servi dans les caisses de l'Ordre anéanti.
Condamné le 19 mars 1314 à la réclusion à perpétuité, Jacques de Molay se rétracta. Aussitôt, celui-ci fut condamné à mort. Il périra sur le bûcher de l'île aux juifs en compagnie de 37 chevaliers Templiers et de Geoffroy de Charnay, précepteur de Normandie.Supplice des TempliersLa malédiction
Ouvrage de Boccace, XVe siècle
"Je vous ajourne tous les deux, Pape et roi de France,à comparaître bientôt devant le tribunal céleste.Toi Clément dans les quarante jours!Toi, Philippe avant la fin de l'année!"
des Templiers, aurait proféré cette malédiction alors que son corps était déjà la proie des flammes sur le bûcher de l'île aux juifs à PARIS le 19 mars 1314.
a légende dispose que Jacques de Molay, dernier grand maître de l'Ordre
Quarante deux jours plus tard, Bertrand de Got dit Clément V , pape ayant dissout l'Ordre du Temple en 1312, succombe à une subite maladie.
Au début du mois de novembre 1314, Philippe le Bel est gravement blessé tandis qu'il se livre, semble-t-il, à une partie de chasse en solitaire dans la forêt de Saint Maxence. L'étendue des blessures et la souffrance ont raison du roi Philippe IV qui décède à Fontainebleau le 29 novembre.
Depuis la mort du roi de France et du pape, consécutives à celle de Jacques de Molay, le mythe n’a fait que croître, surtout à partir du XVIIIe siècle au moment de la constitution de confréries comme les Francs-maçons. On parle aussi de malédiction et de trésors dissimulés. Encore aujourd’hui, nombreux sont ceux qui cherchent toujours et qui revendiquent l’héritage des Templiers
Tout a été dit sur les Templiers, y compris le pire.