Le 26 août 1944 fut une journée de "nettoyage"

Déjà la veille, pendant qu'on délivrait Notre-Dame de la Garde, chars, tirailleurs et goumiers avaient entrepris le dégagement de l'Estaque, la Rouvière, Mazargues, Perrier, le rond-point du Prado, les boulevards Notre-Dame et Vauban, le Roy-d'Espagne, la Vieille-Chapelle.
En ce samedi, ça continue. Des batailles rangées ont lieu un peu partout, aux Caillols, à Mourepiane, sur le Prado, au Roucas-Blanc, à Endoume dont la garnison se rend de même que capitulent le fort de Malbousquet et le château de Montredon.
Un véritable combat, fort dangereux, se déroule à Borely encerclé de champs de mines et de points d'appui qui se défendent farouchement et qu'il faudra affronter pratiquement au corps à corps. Les troupes africaines souffrent de nombreuses pertes mais, à 11 heures, tous les allemands de Borely sont faits prisonniers. Ils étaient 1 200 !
Une heure plus tard, à midi, 96 bombardiers américains arrivés d'Italie survolent la rade et lâchent chacun 500 kilos de bombes sur les batteries si gênantes des iles du Frioul, Ensués et Niolon.
Le soir, la majeure partie du littoral marseillais est aux mains des troupes françaises