La Bonne Mère sous le feu intense
des batteries allemandes


Lorsque les allemands furent contraint, le 25 août 1944, d’aba­donner, la rage au coeur, la colline de la Garde aux vaillants soldats de la 3e Division d’Afrique, ils prirent aussitôt la basilique comme cible.
Les batteries allemandes, installées dans la ville et sa périphérie, croisèrent leurs feux sur elle. Il est miraculeux que l’édifice, aujourd’hui encore couvert de glorieuses cicatrices, n’ait pas été détruit.
Or, après chaque salve d’artillerie ennemie, des centaines et des centaines de fenêtres s’ouvraient par la ville, des visages anxieux apparaissaient et, dissipée la fumée qui enveloppait la basilique meurtrie, un cri de joie s’écha­pait de milliers de poitrines: « Elle tient toujours!
Elle tenait! La protection divine était sur elle! Et Marseille tout entière tressaillait d’allégresse.