Les tanks à l'assaut de N.-D. de la Garde

Le 25 août, un lieutenant demande aux F.F.I un volontaire pour piloter les tanks français à travers les défenses allemandes par le chemin le plus sûr. Les tanks ne pouvaient passer ni par Vauban, ni par le bd Tellène, ni par la rue du Roucas-Blanc; ces rues étaient coupées par des défenses antichars. Cet homme ne vit que deux passages possibles, rue des Lices puis rue Vauvenargues, ou bien le boulevard Gazzino (André Aune).
Il montât donc, derrière la tourelle du char Jeanne d'Arc, où avait pris place le lieutenant qui commandait la section blindée. Ils partirent par la rue Fort-Notre-Dame, bd de la Corderie, rue d'Endoume et rue des Lices. Là, les tanks ne purent aller plus loin, car ils ne pouvaient passer sous le pont. Ils décidèrent de faire demi-tour et de passer par le bd Gazzino.
Mais les allemands s'étaient aperçus de leur présence et avaient installé un canon antichar en haut des escaliers du bd Gazzino, sur la petite place Sancta Maria.
Le tank Jeanne-d'Arc le démolit par un coup au but. Les tanks montèrent donc le boulevard, puis la traverse Gazzino et ensuite la montée de l'Oratoire.
Les chars de 36 tonnes connurent des difficultés pour emprunter les ruelles très pentues et tortueuses.
la place Sancta Maria