Le plus vieux quartier de Marseille

agrandir
Marseille vers 1900
Bibliothèque nationale de France
Gallica.bnf.fr/

Les vieux quartiers - Quai Maréchal Pétain (quai du Port)
(photo prise du haut du pont transbordeur - 1943)
Bientôt ce quartier sera vidé de ces habitants et détruit
Pêcheurs et badauds au bord du quai Maréchal Pétain à quelques pas de la Mairie.
La rue de la Loge (au fond la Mairie)
Dans certaines ruelles des femmes vivaient de leur charme
Le 6 Janvier 1943, le Chef supérieur des SS et de la Police OBERG arrive à Marseille sur ordre de Himmler.

Les 13 et l4 janvicr 1943, pourparlers décisifs entre OBERG et le Secrétaire général à la police français BOUSQUET à propos des rafles, de la déportation des gens et du dynamitage du Vieux Port.

Le 14 Janvier 1943, visite à Marseille du maréchal von Runstedt, chef du Haut­Commandement à l’ouest.

Le 18 Janvier 1943, Himmler exige à nouveau «pour l’épuration de Marseille une solution radicale et complète...». Le Préfet régional LEMOINE donne des instructions à la police française pour arrêter, entre autres, tous les juifs.

Le 22 Janvier 1943, début des rafles à Marseille. Presque 6.000 personnes sont provisoirement en état de détention.

Le 23 Janvier 1943, dernière conférence entre OBERG et BOUSQUET à l’hôtel de ville.
Dernière conférence à la
mairie de Marseille, Oberg
et le commandant SS Griese
(23. 1. 1943)
De gauche à droite: Griesse, Lemoine,
un SS, Bousquet, Barraud
(Préfet délégué à l'administration de Marseille)
(23. 1. 1943)


Le 24 Janvier 1943, déportation de 1.642 personnes. parmi lesquelles au moins 782 juifs français et étrangers dans le camp de Compiègne. Evacuation des habitants du Vieux Port, internement provisoire à Fréjus.

Le 31 Janvier 1943, un certain nombre de juifs marseillais est envoyé de Fréjus à Compiègne.

Le 1er février 1943, début du dynamitage du Vieux Port par le génie allemand.

Les 23 et 25 mars 1943, les juifs arrêtés à Marseille, qui ont été envoyés le 8 et le 9 mars de Compiègne à Drancy, sont déportés dans les convois n° 52 et 53 pour le camp d’extermination de Sobibor, aucun survivant.