LA MARSEILLAISE
Hymne national français
Paroles et musique de Rouget de Lisle (1760-1836)
La Marseillaise de F. Rude La Marseillaise ou Départ des volontaires de 1792
(F. Rude) Arc de triomphe de l'Etoile à Paris.
Le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, demandé par le maire de Strasbourg, Dietrich, sur le désir du général Kellermann, au capitaine de génie Rouget de Lisle, poète et musicien à ses heures, fut composé par celui-ci à Strasbourg en avril 1792 et chanté chez Dietrich, où il obtint un succès inouï.
Très vite, il fut connu à travers la France. Le soir du 22 juin 1792, chez le traiteur David, au 25 rue Thubaneau à Marseille, le jeune François Mireur, délégué de la Société Montpelliéraine des "Amis de la Constitution", (futur Général, tué en Egypte en 1798) en compagnie de son ami, Henri Goguet, chanta, pour la première fois, à l'issue d'un banquet patriotique offert aux volontaires de la garde nationale partant pour Paris, ce chant. Pendant tout le parcours, ceux-ci entonnèrent l'hymne. Ils le chantaient en débouchant, le 30 juillet, tambour battant, place de la Bastille. La Marseillaise - c'est ainsi qu'on l'appela désormais - allait enflammer les volontaires de l'an II.
Elle devint l'hymne national des Français par le décret du 26 messidor an III ( 14 juillet 1795), titre qui lui sera confirmé en 1879 par la IIIème République.

A cette époque, les armées de la République arboraient des drapeaux tricolores. D'où venaient les trois couleurs, inconnues sous l'Ancien Régime ? La Fayette a intercalé, le 4 octobre 1789, le blanc royal, inspiré de la chemise de la Sainte Vierge conservée à Chartres, entre les deux couleurs de la Ville de Paris : le bleu de la « capâ » de saint Martin et le rouge de l'oriflamme de saint Denis. Pour les révolutionnaires, la cocarde tricolore devint l'insigne du patriotisme et les trois couleurs s'étalèrent bientôt sur les étendards. Dans les armées de la République, chaque bataillon possédait son drapeau, dont les modèles variaient. Les trois couleurs, réparties en dessins géométriques ( souvent par bandes horizontales), étaient ornées de devises ( République française, Vaincre ou mourir, etc...) ainsi que d'attributs révolutionnaires ( faisceau de licteur, bonnet phrygien, pique).


Marianne symbole de la République

Marianne incarne la République française, elle représente la permanence des valeurs qui fondent l'attachement des citoyens à la République : "Liberté, Égalité, Fraternité" Marianne, qui incarne la République dès 1792, est installée officiellement au XXème siècle dans les mairies des 36000 communes de France sous forme d'un buste de femme coiffée d'un bonnet phrygien. Plusieurs de nos vedettes nationales ont servi de modèle aux sculpteurs du symbole de la mère patrie.
Marianne : figure allégorique de la République, du nom de Marie-Anne Reubell, sur une idée de Barras qui cherchait un nom pour la République que le Directoire cherchait à identifier. Ce surnom fut adopté par une société secrète républicaine sous la Restauration. Le buste de Marianne qui porte la cocarde tricolore apparaît dans les mairies à partir de 1877.
Ici Brigitte Bardot

L'identification de la République française à "La Marianne" est maintenant acquise. Marianne a survécu aux cinq Républiques et aux incertitudes de l'histoire en renforçant son pouvoir symbolique à mesure que s'affirmait l'idée de la nation française.

La Marseillaise
La Marseillaise
"La Marseillaise"