L'affaire Dominici

Innocent... Coupable... Une erreur judiciaire ?
En 1952 une affaire criminelle défraya la chronique et eut un retentissement exceptionnel en Provence et dans la France entière.
Dans la nuit du 4 au 5 août 1952, va se dérouler une abominable tuerie, qui deviendra l'une des plus troublantes énigmes criminelles françaises du XXe siècle.
L'affaire Dominici éclate près d'un petit village paisible des Basse-Alpes (ce département ne deviendra les Alpes-de-Haute-Provence qu'en 1971) Lurs. Un couple de touristes anglais, Jack et Ann Drummond, accompagné de leur fille de 10 ans, Elizabeth, sont sauvagement assassinés.
Le lendemain, la découverte du triple crime se trouve à la Une de tous les journaux.
Après une enquête plus ou moins houleuse, le lundi 16 novembre 1953, le juge Périès procède à la reconstitution du crime.
A l'issue de cette reconstitution, le juge inculpe du triple meurtre Gaston Dominici (75 ans) propriétaire de la ferme de la Grand'Terre habitée par une famille de cultivateurs.

Le procès s'ouvre à Digne le 17 novembre 1954. La cour d'assises siège durant douze jours, les débats seront très agités. Après plus de deux ans d'enquêtes et douze jours d'audience, le tribunal de Digne rend son verdict le dimanche 28 novembre 1954 : Gaston Dominici, ce vieillard, est déclaré coupable du triple crime et condamné à mort.
Affiche du film
avecJean Gabin

C'est en 1957 que, le président de la République René Coty commue la peine de mort de Gaston Dominici en travaux forcés à perpétuité.
Puis trois ans plus tard, en 1960, le général de Gaulle lui accorde sa grâce complète, et il recouvre la liberté. Le patriarche de la Grand'Terre meurt à Digne en 1965, âgé de 88 ans.

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