Gaston Defferre dit " non " au destin forgé pour lui par son père, il devient avocat et défend des " cégétistes ", adhère à la SFIO, devient, en 1940, " le héros discret " du Centre américain de secours de Marseille, qui sauva de la mort nazie ou vichyssoise près de 2 000 étrangers. Il fonde, dès 1940, un journal clandestin, à la Libération, en suite, Gaston passe du " style militant au style ministre ", il participe à plusieurs gouvernements de la IVe République, mais refuse de devenir gouverneur général de l'Algérie en 1956 ; traite les communistes qui s'opposent à lui de " gangsters " en 1951 - mais dit de Jean Cristofol, éphémère maire de Marseille en 1946 : " C'était un authentique révolutionnaire. " 1953 : Gaston Defferre devient le maire de Marseille. Près de trente ans d’amour avec Marseille. 1986 : Le 7 mai, mort de Gaston Defferre. Les murs de Marseille fleurissent d'affiches représentant Gaston, saluant du chapeau, avec le slogan "Adieu Marseille ! ".