Le siège de Massalia par Jules César


49 Av. J.-C. - Marseille prend parti pour Pompée, elle est assiégée par César.
César et Pompée, se disputant le pouvoir suprême dans Rome, entrèrent en lutte. Marseille se déclara pour Pompée.
Romains César essaya d'abord d'attirer les Marseillais à lui par la persuasion ; n'y réussissant pas, il assiégea la ville. Il fit construire douze galères à Arles, les plaça sous le commandement de Brutus Décimus et leur donna l'ordre
de bloquer le port.
Les légions romaines,au nombre de trois (18 000 hommes environ), étaient sous les ordres de Trébonius. César, appelé en Espagne, laissa à ses lieutenants le soin de réduire ou d'emporter la place. Un combat naval eut lieu dans la rade de Marseille.
Il ne fut pas favorable à la flotte marseillaise. Pompée envoya alors au secours de Marseille seize galères sous les ordres de Nasidius. La victoire demeura à Brutus. Toutes les galères furent coulées ou prises ; une seule rentra au port apportant la nouvelle du désastre.
Personne ne voulut se rendre et tous les citoyens valides mirent leur énergie à faire face aux assaillants du côté de la terre, où Trébonius poussait activement ses travaux d'approche et ses attaques.Marseille dut capituler après que César, revenu d'Espagne, eut rejoint Trebonius. Marseille fut obligée de livrer ses armes, le trésor public et la citadelle, de démolir ses remparts et de subir une garnison romaine composée de deux légions.
Elle doit d'être épargnée du pillage et de la destruction, non à la grandeur d'âme du futur dictateur, ( il ne s'est pas privé de décimer Bourges ou de brûler Orléans pendant la guerre des Gaules ), mais à sa stratégie politique car, en livrant Massalia à ses soldats,
il risquait de s'aliéner l'opinion romaine, favorable à une si ancienne cité amie. César laissa aux Marseillais le droit de vivre sous leurs lois, de jouir en paix des avantages de leur commerce, mais il leur ravit leur indépendance. Les Romains établirent un camp, sur une colline proche de la ville, pour surveiller Marseille. On l'appela "la colline de la garde