La milice française est créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy. Les Allemands exigent alors la formation d'une police suplétive, et Pierre Laval décide de transformer le service d'ordre légionnaire, qui rassemble les éléments les plus extrémistes de la légion, en une milice. Celle-ci reçoit la mission de concourir au maintien de l'ordre et de lutter contre les ennemis du régime.
La milice est présidée par Laval. Le dirigeant effectif est Joseph Darnand, secrétaire général. Ses dirigeants, dont Joseph Darnand, furent jugés et punis à la Libération en 1945 (exécutions, emprisonnements).
Les "francs-gardes" sont la fraction militarisée de la Milice. Dès la fin de 1943, ils luttent contre la Résistance en liaison avec la police nationale et les forces allemandes.

Les miliciens dont la solde importante est augmentée par des primes de "rendement", pourchassent les Juifs, les gaullistes, les communistes et les résistants de toute tendance. Ils torturent et livrent leurs victimes aux Allemands, procèdent à des exécutions sommaires. C'est certain, "la Milice à participé à la Solution Finale."

Les "miliciens" appartiennent à l'élite. Comme les SS, ils ne portent pas les bagages de la racaille; ils se contentent de croiser les bras sur le destin de la foule. (Raffle des vieux quartiers de Marseille, un dimanche de janvier 1943)

En août 1944, environ 6 000 miliciens se réfugient en Allemagne avec Darnand. La plupart d'entre eux sont intégrés dans la brigade S.S. Charlemagne, composée de volontaires français.

LA DIVISION CHARLEMAGNE : a remplacé, en 1944, la Légion des Volontaires Français. Cette division a rassemblé jusqu'à 7.000 combattants volontaires français, engagés sous l'uniforme nazi pour aller combattre les Soviétiques en Russie. La plupart de ces volontaires français sont tués par l'Armée rouge en Poméranie, début 1945. Quelques compagnies se battront encore pour défendre Berlin contre les attaques alliées au printemps 1945.

Emblème de la division Charlemagne

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