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C'était l'époque des Croisades ; les Marseillais prirent une part très active à ce mouvement. Jamais une activité plus grande n'avait régné dans la ville. On construisait des quantités de navires. L'argent affluait. Les négociants fournissaient non seulement les moyens de transport et les vivres, mais les armes et les munitions. La fabrication des armes s'était développée merveilleusement | ![]() |
et la rue Lancerie en était un des derniers vestiges de cette époque (elle sera détruite avec la démolition |
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A cette époque, un fort trafic se déroule à Marseille. Suivant les notes du notaire marseillais Giraud Amalric, datant du 27 mars 1248, on remarque l'enregistrement de vingt et une “ commandes” : |
la Roche de Marseille (archipel du Frioul - île Ratonneau et île Pomégues) - afin d'y vendre vin, poisson et viande à | ![]() |
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En 1130, le seigneur de Beyrouth, en Syrie, exempta les Marseillais des droits d'entrée et de sortie et leur permit d'avoir, dans ses Etats, des juges particuliers pour les contestations commerciales. Foulques d’Anjou, roi de Jérusalem, leur accorda en 1150 de grandes franchises. Le pape Innocent IV fit une bulle |
Le pape Grégoire VIII demanda aussi le secours des Marseillais pour la conquête des lieux Saints et nos ancêtres répondirent avec ardeur à son appel. Ils y gagnèrent de pouvoir négocié librement dans la ville de Tyr et d’y établir un consul. En 1190, une flotte considérable fut équipée à Marseille; elle emporta dix mille Croisés. Peut de temps après, une seconde armée navale quittait notre port, monté par de nombreux Templiers, des Allemands et des Catalans. |
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