Du 11ème siècle au 17ème siècle

1000 : Le premier vicomte de Marseille fut Guillaume Ier qui eut le malheur de vivre dans les environs de l'an 1000, il fut agité toute sa vie par la terreur de cette année qui devait marquer la fin du monde. Il chercha donc à gagner le ciel par ses bonnes oeuvres et passa son existence dans les pratiques de la religion à l’abbaye de Saint-Victor à laquelle il fit des largesses incroyables, et où il mourut.

1004 : Décès de Guillaume Ier, vicomte de Marseille.
Sous le règne de Philippe Ier, en 1095, le pape Urbain II prêche la première croisade.

1138 : Convention commerciale entre Marseille et Gênes.

1192 : Hugues Fer repousse Alphonse d’Aragon qui s’est présenté devant Marseille avec une petite armée.

1209 : Hugues Fer, vicomte de Marseille, est excommunié et la ville « interdite » par le pape.

Sous le règne de Philippe II Auguste, en 1214, les Marseillais proclament leur indépendance. Cette année-là commença ce qu'on a pu appeler la République marseillaise.
Sceau de Marseille au Moyen âge
Sceau de la commune de Marseille au Moyen âge

1220 : en janvier la ville de Marseille s’accorde avec l’évêque.
Raymond-Bérenger 1243 : Raymond-Bérenger contraint Marseille. Il imposa sa protection, tout en laissant aux habitants leurs institutions.

1252 : Charles d'Anjou alla d'abord à la croisade avec son frère le roi de France Louis IX (Saint Louis) ; mais à son retour il voulut soumettre les villes rebelles à son autorité. Charles assiégea Marseille. Le siège dura huit mois au bout desquels les Marseillais demandèrent la paix. Le 2 juin 1257 Marseille, qui s'est soulevée à quatre reprises contre Charles Ier d'Anjou, frère du roi, doit accepter un traité. Il fut signé, il portait la plus sérieuse atteinte à ce qu'on a appelé la République marseillaise.

1285 : Charles II à Marseille. (2/12) Il fut accueilli avec des transports de joie. Il y revint souvent, et la dépouille mortelle de son fils saint Louis, évêque de Toulouse, qui repose à Marseille, l'attacha encore davantage à notre ville, qu'il prit en grande affection.
Louis fils de Charles II et de Marie de Hongrie était né en février 1274 à Brignoles; il entra dans les ordres des Frères Mineurs le 24 décembre 1295 : trois jours après, il fut contre sa volonté, nommé évêque de Toulouse; il mourut deux ans plus tard à Brignoles, le 22 août 1297. Son corps fut transporté à Marseille au couvent des Frères Mineurs, situé alors à l'emplacement où se trouve aujourd'hui le cours Saint-Louis.
Il en fut enlevé en 1423 par Alphonse d'Aragon. Les reliques ne furent restituées qu'au cours de l'été 1956. Elles furent longtemps exposées et vénérées dans l'église Saint-Ferréol-les-Augustins, aujourd'hui le reliquaire de St Louis d'Anjou a été placé dans le rétable du tombeau de la famille de Mazenod.

1308 : Suppression des Templiers.
Charles II se trouvait à Marseille, le 13 janvier 1308, lorsqu'il reçut la bulle du pape Clément V et la lettre du roi de France Philippe le-Bel l'invitant, comme ils le faisaient eux-mêmes, à détruire l’ordre des Templiers, le comte de Provence exécuta le 24 janvier l'ordre du pape et les Templiers furent dispersés; on confisqua leur église, celle de Saint-Ferréol qui était située à l’extrémité de la rue qui porte encore ce nom.

1309 : Son fils Robert lui succède le premier dimanche d'août 1309. Robert Robert, fils de Charles II, fut couronné à Avignon le premier dimanche d'août 1309 par le pape Clément V.
Il vint à Marseille où il jura, du haut d'un trône élevé dans le cimetière des Accoules, le maintien des Chapitres de Paix et de tous les privilèges de la Ville.
Le 22 mai 1319 il revint à Marseille, avec Sanche, roi d’Aragon, son beau-père. Il visita les reliques de son frère saint Louis, fit célébrer des fêtes en son honneur, puis alla visiter Aix et la Provence.

Le 14 novembre 1328, il eut la douleur de perdre son fils et héritier, le duc de Calabre. Celui-ci ne laissait que deux filles, dont Jeanne l’aînée, devait plus tard lui succéder. Robert institua donc cette princesse héritière du royaume de Naples et des Deux-Siciles, des comtés de Provence, de Forcalquier et de Piémont. Jeanne était alors âgée de sept ans.
Les Marseillais prêtèrent serment et hommage à la princesse Jeanne. Celle-ci épousa en 1333 son cousin André, fils de Charobert, roi de Hongrie, de la maison d’Anjou-Hongrie, pour lequel elle manifesta d’ailleurs tant qu’il fut son époux la plus vive antipathie. Robert croyait avoir ainsi tout prévu lorsqu’il mourut, le 12 janvier 1343, à l’âge de 63 ans. Il fut pleuré par ses sujets qui lui avaient donné le nom de Bon.

1337 : Début de la guerre de Cent Ans
Le 7 octobre 1337, à l'abbaye de Westminster, le roi d'Angleterre Édouard III lance publiquement un défi à son cousin, le roi de France.
Il conteste la légitimité de Philippe VI de Valois et revendique la couronne de France pour lui-même. C'est le début de la guerre de Cent Ans.

1347 : La reine Jeanne.
Comme son grand-père, Robert, elle fut conduite avec ses barons et ses gentilshommes au cimetière des Accoules, où le peuple était assemblé; elle y jura sur les saints Evangiles d'observer les privilèges et franchises de la Ville. En 1381, Jeanne de Naples, comtesse de Provence s'approprie l'île d'If par écrit.
La reine Jeanne
1349: La peste noire. Des navires génois, venant d'Orient et contaminés par la peste noire, tentent d'accoster à Marseille. On les repousse, mais c'est trop tard : la ville devient un foyer d'où la peste se répand rapidement le long des axes de communications. Elle commença à la Toussaint et fit des ravages considérables. A Marseille, la consternation était si grande que les malades étaient laissés sans secours. Tout commerce était suspendu ; les cadavres encombraient les rues, les morts étaient jetés par les fenêtres. La peste s'étendit en Provence, en France, en Italie jusqu'à Naples.


1362 : le 28 septembre l'abbé Guillaume de Grimoard, 52 ans, du monastère Saint-Victor de Marseille, est élu pape d'Avignon sous le nom d'Urbain V.

1370 : Le 19 septembre le pape Urbain V mourait à Marseille, son corps fut transporté à Saint-Victor où on lui éleva un mausolée. Cette année-là, la Provence fut de nouveau ravagée par la peste et la famine.

1423 : Siège et sac de Marseille par Alphonse V roi d'Aragon. Le 23 novembre, dix-huit galères aragonaises vinrent se poster à l'entrée du Lacydon et, à la nuit, attaquèrent vigoureusement la tour Saint-Jean. Elle fut incendiée. La chaîne du port tomba, les Aragonais entrèrent dans le port et débarquèrent sur les quais les équipages avides de pillage. Bientôt la ville ne fut plus qu’un brasier. Pendant trois jours, ce fut une mise à sac générale. Le roi épargna seulement les femmes qui s'étaient réfugiées dans les églises.Tout fut saccagé, à l'exception de l'abbaye de Saint-Victor, préservée par ses hautes murailles et la vigueur de sa résistance.
Aquarelle d'Eugène Lelièpvre,
représentant un chevalier
vers 1400, suivi de sa lance.
Archer vers 1400

Puis le roi partit, emportant comme trophées les reliques de saint Louis, les chaînes du port et une partie des archives. Des Marseillais mêmes se joignirent à eux après s'être noircis le visage pour ne pas être reconnus. On les surnomma “mascaras”, épithète qui fut employée par le peuple comme synonyme de traître.

Marseille renaît de ses cendres. Charles du Maine, qui gouvernait alors la Provence, accorda à la ville et à ses habitants toutes sortes de facilités. On rebâtit les maisons et l'on refit des remparts plus en rapport avec l'art de la guerre. On fit venir de l'artillerie, des machines de guerre et des armes. Enfin, les Marseillais, pour soutenir leur commerce, construisirent de nombreux vaisseaux.

1434 : Le bon Roi René (Fin de la guerre de Cent Ans)
René d'Anjou est une des plus belles physionomies de notre histoire. Ce nom résume en Provence toutes les vertus, car René fut en effet le meilleur des rois, aussi ne parle-t-on encore de lui que sous ce nom : "Le bon roi René". Il était prisonnier de Philippe de Bourgogne à Dijon, lorsqu'il apprit son accession au trône.
Il envoya aussitôt sa femme Isabelle de Lorraine prendre possession du royaume de Naples. René recouvra la liberté; il vint aussitôt en Provence. Il arriva à Marseille le 13 décembre 1447.
Ce fut un triomphe sans pareil. Il n'avait certes encore rien fait pour son peuple, mais il le séduisit du premier coup : il était jeune - il avait 29 ans - il était beau, d'une taille avantageuse; les traits toujours illuminés d'un doux sourire ; on le savait affable, généreux et courageux, ami des arts et de la poésie. Toute la ville était pavoisée et ornée de feuillages ; les cloches carillonnaient, les processions parcouraient les rues.

1448 : Visite du Dauphin, fils de Charles VII, roi de France.

Gros d'argent

1452 : La peste. René revient en Provence. Il habita alors tour à tour Arles, Aix, Tarascon, les Aygalades, Marseille. Il se livrait aux plaisirs de la vie de cour, à la peinture, au culte des belles-lettres. Il ne s'en arracha que pour secourir et consoler son peuple décimé par la peste. Le bon roi René venait passer tous les hivers à Marseille; il s'était fait bâtir une maison sur le quai du port; il avait un jardin auprès de l'Abbaye de Saint-Victor, une maison de campagne aux Aygalades, une autre près de Mazargues. Il aimait à se promener seul, vêtu en bourgeois, sur les quais. Il causait familièrement avec le premier venu, et surtout avec les patrons pêcheurs qui lui doivent leurs statuts et auxquels il céda le port de Morgiou pour en jouir en toute propriété. Il institua également à cette époque (3 mars 1474) les "juges des marchands" dont les fonctions étaient gratuites. C'est l'origine de notre Tribunal de Commerce.

1474 : La peste ravageait de nouveau la Provence. Le fléau moissonna une grande partie de la population. À Marseille, le viguier Honoré Puget s'enfuit; mais les consuls Bertrand Candolle, Antoine Aimé et Guillaume Roboli demeurèrent fidèles à leur poste. Assistés du roi René, qui affrontait courageusement le fléau, ils parvinrent à éviter les plus grands désastres.
Puis, René retourna à Aix, où il tomba malade et mourut à l'âge de 72 ans, le 10 juillet 1480. La consternation fut grande à Marseille. Des drapeaux funèbres flottèrent à toutes les fenêtres pendant plusieurs jours.
René avait institué comme héritier Charles d'Anjou son neveu. Charles voulut finir ses jours à Marseille. C'est dans cette ville qu'il rédigea le testament par lequel il instituait le roi de France son héritier (10 décembre 1481). Il mourut le lendemain. Les trois consuls de la ville et une députation du Conseil municipal accompagnèrent à Aix la dépouille du dernier comte de Provence.

1482 : Le 19 janvier Marseille, Terre adjacente à la Provence, ratifie son union à la France. Louis XI transfère les galères de France dans la ville, qui devient le grand port français en Méditerranée.

1487 : en avril les états de Provence décident d’unir cette province à la France. Terre adjacente, Marseille garde ses privilèges juridiques et fiscaux.

1501 : Création, par Louis XII du Parlement d'Aix.
Les Marseillais se crurent lésés par cette innovation. Ils jouissaient en effet d'un privilège, dit de “non extrahendo”, en vertu duquel ils ne devaient pas être jugés en dehors de leur ville. A deux reprises, en 1511 et 1513, le roi décida que tous leurs procès seraient jugés à Marseille.

La Major de Marseille au XVIe siècle

1515 : Visite de François Ier. Il visita Marseille à son retour de Marignan

1524 : Premier siège de Marseille. L'armée de Charles-Quint, sous les ordres d'un traître, le connétable de Bourbon, arriva sous les murs de Marseille le 9 août 1524. Les dames de Marseille se battirent à côté de leurs maris et, par leur ferme attitude, découragèrent les assiégeants. Le connétable, malgré sa fureur, fut obligé de lever le siège.
Charles-Quint

François Ier prend la décision de fortifier Marseille. Il ordonne la construction de deux forts. Un fort sur l’île d'If (décembre 1524-1531) et un fort sur la colline de la Garde (1524?1545?).

1533 : 28 octobre à Marseille, dans un débordement de luxe et de bijoux, le fils cadet de François Ier, Henri, quatorze ans, épouse Catherine de Médicis, quatorze ans, de petite noblesse italienne, mais apparentée aux papes. Le roi de France et le pape Clément VII sont présents. Entrevue célèbre entre François Ier et le pape Clément VII. On y agita la question religieuse qui commençait à troubler les esprits, à cause des progrès incessants de la Réforme.
Second siège de Marseille, par les Impériaux, cette fois par Charles-Quint en personne.

1545 : Les doctrines luthériennes rencontrèrent en Provence un terrain bien préparé. Les Vaudois s'étaient surtout concentrés autour du mont Luberon, à Gabrières, à Mérindol, à Peypin, à la Roque d'Antheron, mais leurs pasteurs rayonnaient dans toute la Provence. A Marseille, ville de fortes croyances, le Protestantisme ne rencontra que peu d'adhérents.

1560 : Tant que vécut Henri II et sous le Règne de François II, il y eut bien à Marseille, surtout en 1560, des soulèvements populaires suivis de massacres et de représailles, mais c'est surtout sous Charles IX et Henri III que se déchaîna l'atrocité des passions et des haines. Il est difficile de suivre cette triste période de nos annales.

1563 : Le 6 novembre Catherine de Médicis est à Marseille pour pacifier la Provence.

1564 : Visite de Charles IX.

1580 : Un vaisseau venu de l'Orient apporta les germes de la peste. L'épidémie se déclara avec fureur et reparut deux ans plus tard. Les Marseillais épouvantés cherchaient un refuge dans la banlieue, et, quand les fugitifs osèrent rentrer, ils ne trouvèrent plus qu'un immense charnier.

1585 en avril émeute à Marseille en faveur de la Ligue : apparition des premières luttes religieuses dans la cité.

1590 en février A Marseille, Casaulx s’empare par la force du pouvoir au nom de la Ligue.
1591 : le 28 octobre A Marseille, le ligueur Casaulx est élu premier consul.

1594 : Mascaron fonda la première imprimerie marseillaise.

1595 : Le 20 octobre "Obros et Rimos Provensalos" de Bellaud de la Bellaudière : premier livre imprimé à Marseille.

Le 17 février 1596 Assassinat du premier consul de Marseille, le ligueur Casaulx, par Libertat.

Le 18 février 1596 Libertat fait jurer au duc de Guise, gouverneur de Provence, de respecter les statuts et privilèges de la ville de Marseille.

en mars 1596 Capitulation de la garnison ligueuse de Marseille, ramenant la paix en Provence.

19 août 1599 Création de la première Chambre de commerce en France, à Marseille. A cette époque, les pirates mauresques sèment la terreur dans le bassin méditerranéen, et notamment dans la cité phocéenne. Les commerçants, souhaitant mettre un terme aux pillages dont ils sont victimes, forment la première Chambre de Commerce de France afin de lutter contre les pirates. Regroupant leurs finances, ils engagent une troupe permanente chargée de défendre la ville.
15 avril 1600 Lettres patentes autorisant la création d’un Bureau de commerce à Marseille.

1603 : Assassinat de l'évêque Ragueneau. Arrivée et installation des Jésuites.

1622 : en novembre Louis XIII, en visite à Marseille, jure de respecter les privilèges de la ville concédés par Charles d’Anjou.

1630 : Terrible épidémie. Saisis d'épouvante, les Marseillais émigrèrent dans la banlieue, mais ils ne réussirent qu'à augmenter le nombre des localités contaminées. On ne connut jamais le nombre exact des victimes, mais il fut considérable.

1637 : Les Marseillais aident Richelieu à reprendre aux Espagnols les îles de Lérins.

La Cathédrale vers 1650
La Cathédrale de Marseille (vers 1650)

1650 : La Guerre du Semestre.

1658 : Les 13 et 19 juillet émeutes à Marseille contre Lazare de Vento qui doit fuir.

Le 28 octobre 1658 les élections au Conseil de la ville de Marseille ont lieu malgré la volonté royale de les différer. Des amis de Niozelles, adversaires de Lazare de Vento, sont élus. Mais toutes les élections sont annulées.

Le 26 janvier 1659 à Marseille, les amis de Niozelles (Gaspard de Glandevès-Niozelles se posa en défenseur des vieilles traditions) sont de nouveau élus au Conseil malgré l’opposition du gouverneur au nom du roi.

Le 16 octobre 1659 un document signé au nom du roi est lacéré à Marseille. La ville est pratiquement interdite aux autorités légitimes. La réaction de Louis XIV fut sévère.

Le 22 janvier 1660 suite aux contestations municipales, les troupes royales (6 000 hommes) occupent militairement Marseille qui est désarmée. Les soldats vont détruire la porte principale de la ville et pratiquer une brèche dans le rempart. Les consuls seraient supprimés et remplacés par un viguier, deux échevins et un assesseur; le Conseil municipal serait réduit à soixante membres; les habitants seraient désarmés et les soldats logés chez les habitants; les canons qui garnissaient les remparts seraient sciés et fondus.
Pour mieux river les fers de la cité républicaine, le roi déclara qu'il voulait une bastide sur le territoire de Marseille, et Mercoeur posa la première pierre de cette maison de "campagne" qui devait s'appeler "le fort Saint-Nicolas".

Le 27 janvier 1660, Niozelles et ses amis sont déclarés coupables de lèse-majesté.
Le 2 mars 1660 Louis XIV entre dans Marseille par la brèche créée en janvier. Il ne prête pas l’habituel serment de respecter les privilèges de la ville.

Le 8 mars 1660 Louis XIV quitte Marseille. Il y laisse une garnison.

En avril 1665 Louis XIV nomme un intendant des galères, Nicolas Arnoul, qui se fixe à Marseille. Il va faire construire un nouvel arsenal des galères.

En decembre 1665 première mention par Nicolas Arnoul d’un projet d’agrandissement de la ville de Marseille.

Le 8 juin 1666 contrat par lequel Roustan s’engage à détruire les anciennes murailles de Marseille. Il suscite l’hostilité générale des habitants de la ville.

Le 24 mars 1667 le plan d’agrandissement de la ville de Marseille est approuvée par le Conseil du roi.

Le 6 mars 1668 la ville de Marseille est subrogée à Roustan comme maître d’oeuvre de l’agrandissement.

1669 : Colbert établit, par ordonnance, la franchise du port de Marseille. Renaissance commerciale de Marseille. L’Intendant Rouillé se signala par de grands travaux d'édilité, secondé par un intendant de la marine, Arnoux, et par un sculpteur de génie, qui fut aussi un grand architecte, Puget, il agrandit la ville du côté de l'Arsenal et du Cours, et créa les quartiers de la Canebière et de Saint-Ferréol.