Prise de Notre-Dame de la Garde |
Lorsque la Première Armée française, dépassant Toulon, fonce vers Marseille, elle se présente devant une ville insurgée. Le général de Lattre de Tassigny craint de laisser ses troupes entrer dans une nasse, "dans la pagaille d'une ville en pleine insurrection." Néanmoins, sous la responsabilité du général de Montsabert, |
la troisième Division d'Infanterie algérienne fait mouvement. De Lattre écrit qu'elle se laissa "littéralement aspirer par la foule méridionale". Le rapport officiel de l'armée dit: "l'arrivée de l'armée régulière soulage les Forces Françaises de l'Intérieur, |
![]() |
La résistance intérieure, animée principalement par F. LEENHARDT et G. DEFERRE (allias Massereau) se souléve le 21 août 1944, deux jours avant l'entrée dans Marseille de la 3ème Division d'Infanterie Algérienne, commandait par le Général de GOISLARD de MONTSABERT. Le 23 août, trois Groupements de Tabors Marocains (GTM) encerclent Marseille : Au nord : Cadolive - Peypin - Septêmes - L'Estaque - La Nerthe (24 août), Route de Martigues le 25, Tante Rose le 26 août. |
![]() |
Parvenus devant le jardin de l'Evêché, les hommes se glissent sous les dernières frondaisons, dans le jardin épiscopal. |
Premier coup de feu sur les casemates. Le calme est rompu, la promenade terminée, l'affaire de N.-D. commence. |
|
![]() |
Son compagnon de lutte, le char "Le Jourdan”, s'élance vers la montée de l'Oratoire, mais saute sur la première rangée de mines et, déchenillé, s'immobilise. |
![]() |
Vers 15 heures, la montée de l'Oratoire s'embrase, d'immenses langues de feu sortent du roc et balaient le chemin. |
L'assaut est lancé. A chaque instant, ils s'attendent à être balayés par un lance-flammes. Les quatre cents mètres, de terrain grimpant, leur paraissent interminables. | ![]() |
![]() |
Le feu, intense et grandissant, venant des batteries des îles du Frioul, et d'alentour, risque de faire échouer cette entreprise. |